La pêche dans la Rance

Profitez de votre séjour en Bretagne au camping de l'île Verte pour pratiquer la pêche dans la Rance !

La rivière de la Rance

Traversant les départements des Côtes d’Armor et de l’Ille-et-Vilaine, la Rance est un fleuve qui serpente sur plus de 103 km. La Rance trouve ses origines dans la commune de Collinée avant de se jeter dans la Manche. Ce cours d’eau se partage en trois catégories, entre rivière, canal et mer. La partie rivière s’étend de la source à Evran, puis le canal prend le relais jusqu’à l’écluse du Châtelier à Saint-Samson-sur-Rance. La Rance maritime succède à l’eau fluviale jusqu’à la Manche. Plusieurs barrages jalonnent le fleuve. Non loin de son embouchure, le barrage de l’usine marémotrice sert à produire de l’électricité. Une seconde écluse, celle du Châtelier, délimite le passage entre eau douce et eau de mer. Le barrage de Rophémel à Guenroc permet quant à lui de contenir des millions de mètres cubes d’eau. Enfin, d’autres vannes ont été mises en place afin de faciliter le passage des bateaux vers le canal d’Ille-de-Rance. La Rance est ponctuée de multiples ponts d’où vous pouvez lancer votre canne à pêche (Châteaubriand, Saint-Hubert, vieux pont de Dinan…). L’estuaire est propice au développement de la nature et comprend d’ailleurs de nombreuses zones d’intérêt écologique, faunistique et floristique.

Quels poissons peut-on pêcher dans la Rance ?

Malgré la raréfaction de la diversité des poissons due au barrage de la centrale électrique qui influe sur les fonds halieutiques, la faune et la flore de la rivière, les fonds marins de la Rance regorgent encore de nombreuses espèces de poissons à pêcher. Vous pourrez ainsi y trouver de gros poissons : daurades, lieus jaunes, tacauds, grondins, maquereaux… Les cabillauds, qui peuplent également la Rance, sont présents dans les eaux froides du cours d’eau en saison hivernale. Les vieilles, poissons à la chair des plus tendres, prospèrent également. Elles trouvent refuge dans les zones rocheuses de la Rance ainsi qu’autour des îlots de l’estuaire. Les pêcheurs les plus expérimentés pourront également pêcher dans la rivière une raie de temps à autre. Férus d’encornets, équipez-vous d’une calamarette ou turlutte pour partir pêcher les seiches et les calamars. Pour pêcher le bar, attrapez des petits poissons comme les lançons se trouvent enfouis dans le sable à marée basse, un très bon appât. Les adeptes de la pêche en casiers seront quant à eux ravis de placer leurs nasses aux endroits stratégiques pour attraper des homards et de belles araignées.

Conseils de pêche et réglementation

Pour vous adonner à la pêche à bord d’une embarcation, vous devez détenir un permis bateau. Différentes règles sont à respecter pour pratiquer légalement votre activité favorite. Vous ne pouvez ainsi pas utiliser plus de 12 hameçons, avec un maximum de 5 hameçons par ligne. La limite du nombre de palangres est à 2, avec 30 hameçons par ligne principale. Seuls 2 casiers sont autorisés pour pêcher les crustacés, avec une bouée ou un fanon indiquant le numéro d’identification du bateau. Vous avez droit à 3 balances par tête de pipe, au maillage minimum de 14 cm. Ne prélevez pas de poissons à la taille inférieure requise par la réglementation. Renseignez-vous sur les dates de fermeture de la pêche des différentes espèces. Le bar fait l’objet d’un quota et ne peut être pêché que dans une période définie selon les secteurs. N’oubliez pas de marquer certaines de vos prises une fois ramenées dans votre bateau.

Enfin, contribuez à la sauvegarde de l’environnement :

  • Rejetez à l’eau les poissons n’atteignant pas la taille légale.
  • Ne pêchez que des quantités que vous êtes sûrs de consommer.
  • Ne prélevez pas de poissons pas en période de reproduction.
  • Ne jetez pas de détritus par-dessus bord.
  • La règlementation interdit la vente et le don du produit de votre pêche.
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